Travailleurs sans papier, livreurs de colis sous-traitants pour Amazon, Un combat pour la dignité et le respect du code du travail au Pays des droits de l’homme.

Publié le 30 mai. 2022
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on bosse ici  on vit ici
Travailleurs sans papier, livreurs de colis sous-traitants pour Amazon, Un combat pour la dignité et le respect du code du travail au Pays des droits de l’homme.

Rassemblement régional le 07 juin,

à 8h30 devant le Conseil des Prud’hommes de Rouen,

1 place de la Madeleine.

« On bosse ici, on vit ici, on reste ici ! ».

« Amazon nos salaires ; Préfecture nos papiers ; Régularisation ! »

Voilà les revendications scandées par 9 livreurs de colis sous-traitants d’Amazon, dont 8 sont travailleurs sans papiers. Pendant 10 jours, avec le soutien de la CGT, ils ont lutté pour obtenir leurs légitimes droits. 

Non contente de :

  • les avoir exploités au travail,
  • de ne pas les avoir rémunérés,
  • de les avoir logés dans des conditions indignes,
  • de les avoir licenciés par sms et messagerie vocale,


la société Lumina Services, sous-traitance d’Amazon, qui les avait embauchés en CDI, a tout simplement tiré le rideau le 1er mai, journée de lutte internationale des travailleurs, en licenciant par WhatsApp les autres salariés.  

Face au comportement voyou de Lumina Service et la complicité d’Amazon, les travailleurs sont déterminés !

Ils réclament leur dû et exigent d’Amazon, le donneur d’ordre, qu’il prenne ses responsabilités en les embauchant en CDI.

Ainsi, comme elle s’est engagée à le faire, la préfecture pourra régulariser la situation des travailleurs et leurs fournir des papiers. 

Dans le même temps, les salariés ont engagé un référé. Le 07 juin, ils seront présents au Tribunal des Prud’hommes. Venons les soutenir.

Le Comité Régional CGT de Normandie et l’UD CGT 76 appellent les UD de Normandie, les UL et les syndicats à envoyer des délégations le 07 juin à Rouen. 

 

Pas de conquêtes sociales si discrimination.

Salariés, tous égaux. Mêmes droits pour tous !

                                                                                                             

    Caen, le 30 mai 2022.

Repère revendicatif