Guide d'accueil des travailleuses et travailleurs sans papiers dans les organisations de la CGT

Publié le 7 déc. 2020
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L’expérience acquise depuis des années par les militants et militantes CGT confirme que les travailleurs et travailleuses « sans papiers » ne viennent pas forcément spontanément voir la CGT. De plus, leur situation précaire les force à se rendre quelquefois invisibles ou à éviter, sur le lieu de travail, la discussion avec le syndicat...

L’expérience acquise depuis des années par les militants et militantes CGT confirme que les travailleurs et travailleuses « sans papiers » ne viennent pas forcément spontanément voir la CGT.

De plus, leur situation précaire les force à se rendre quelquefois invisibles ou à éviter, sur le lieu de travail, la discussion avec le syndicat. Il est donc important d’aller à leur rencontre en essayant de mieux connaître leurs parcours de vie et de travail. Il peut s’agir de mettre en place des moments d’échanges partout où cela est possible : lieux d’hébergement, de restauration, de repos, et si nécessaire organiser avec les syndicats, les unions départementales et les unions locales la prise de rendez-vous hors-travail, y compris le week-end.

On peut aussi, en fonction des réalités locales, travailler, chacun dans son domaine d’intervention, avec les associations progressistes qui accompagnent le parcours des « migrants ». Aujourd’hui, de nombreux collectifs et associations ont la volonté commune de travailler avec la CGT. Des initiatives comme « les états généraux des migrations » et l’organisation de la journée internationale des travailleurs migrants et leurs familles (18 décembre) ont impulsé une nouvelle dynamique unitaire. Il revient maintenant à toutes et tous les syndiqués et militants d’être les vecteurs de la lutte pour le droit des travailleurs et travailleuses « sans papiers ». Le collectif confédéral « migrants » reste mobilisé pour être l’un des acteurs de cette lutte en lien avec toute l’organisation.

Repère revendicatif