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L’Union Départementale CGT de l’Orne

COMMUNIQUE DE PRESSE

L'Union départementale CGT de l'Orne a été reçue pendant 45 minutes, le 24 septembre 2020 à la préfecture de l’Orne, par le cabinet de la ministre de la transformation et de la fonction publiques, en déplacement dans l'Orne.

La délégation CGT a évoqué, entre autres, l'avenir des services publics dans notre département, en réaffirmant la nécessité de maintenir et développer des services de proximité, dont l'état doit être le garant.
Elle a rappelé que tous les services étaient indispensables : l'hôpital public avec le financement par la sécurité sociale, le service ferroviaire avec la ligne Paris Granville, l'énergie, la téléphonie pour mettre fin aux zones blanches. Elle réclame la fin des fermetures de classes dans l'éducation nationale, des permanences C.A.F , C..P.A.M, C.A.R.S.A.T , des services des finances publiques.

Elle estime que le « tout numérique » n'est pas la solution, et que des services de proximité, avec des agents sont indispensables pour aider nos concitoyens dans leurs démarches administratives. Concernant le plan de relance du gouvernement, la CGT réaffirme qu'il ne peut y avoir de développement économique sans service public.

Elle revendique un plan de relocalisation de l'industrie (pour la production par exemple, de masques, d’appareils de respiration, de produits pharmaceutiques... et bien d'autres ...) dans le respect des règles sociales et environnementales.
Elle réclame une aide financière de l'Etat envers les hôpitaux publics, véritables passoires énergétiques. Ces travaux immobiliers serviront à la relance de l'activité du bâtiment et des économies locales.

Elle demande une augmentation du point d'indice, des salaires et pensions, et en même temps l'arrêt des réformes engagées dans la fonction publique, pour le retraite et l'assurance chômage.

Enfin, la délégation CGT a alerté la préfecture et le ministère sur la situation d'un médecin d'origine congolais, diplômé de médecine générale, qui exerce depuis août 2019 au centre hospitalier de l'AIGLE et notamment dans le service COVID.
Faute du renouvellement de son permis de séjour (expiration au 6/10/2020), il risque de ne plus pouvoir exercer. La CGT exige, en pleine période de pénurie de médecin, que les démarches doivent être faites sans délai pour qu'il puisse continuer à exercer et soigner la population aiglonne. Dans tous les cas, la CGT sera à ses côtés pour la régularisation de sa situation précaire.

Alençon, le jeudi 24 septembre 2020