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Quelles industries chimiques en vallée de seine : DEBAT PUBLIC

Publié le 16 oct. 2024
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Dans le cadre de la politique du « Pacte vert » portée par la Commission européenne, des fonds ont été mis à disposition des régions pour accompagner la transition écologique dans les territoires et les industries, identifiées comme les plus polluantes. Avec cette feuille de route du capital, cherchant à concilier maintien du taux de profit et préservation de l’environnement, les politiques publiques sont largement mobilisées et l’argent public sert ainsi à financer les filières et les activités dites « privilégiées »...

Dans le cadre de la politique du « Pacte vert » portée par la Commission européenne, des fonds ont été mis à disposition des régions pour accompagner la transition écologique dans les territoires et les industries, identifiées comme les plus polluantes. Avec cette feuille de route du capital, cherchant à concilier maintien du taux de profit et préservation de l’environnement, les politiques publiques sont largement mobilisées et l’argent public sert ainsi à financer les filières et les activités dites « privilégiées ».

Cette stratégie politique est orchestrée et mise en oeuvre par les nations au niveau européen et le gouvernement français, toujours prêt à aider le patronat, y additionne une stratégie d’investissements pour «développer la compétitivité et les technologies d’avenir», à l’exemple de France 2030. Ce sont de vrais projets de territoires à la main de la construction européenne et de la politique néolibérale.

Le Fonds pour une Transition Juste (FTJ) est l’un de ces outils pour soutenir les régions dans leur transition vers la neutralité climatique d’ici à 2050. Il vise, sur le papier, « à soutenir les territoires les plus touchés par la transition vers la neutralité climatique et à éviter l’aggravation des inégalités régionales ».

Mais côté CGT, nous l’analysons comme un des éléments qui pourraient rapidement s’attaquer aux entreprises actuelles, et détruire les emplois directs et indirects concernés, dans l’industrie chimique, pétrochimique, plastique et du verre. Sur notre territoire, la vallée de Seine est clairement identifiée. D’ailleurs, il est déjà impacté avec la fermeture annoncée du vapocraqueur d’Exxon Mobil à Gravenchon, qui participe pleinement de cette stratégie antisociale, s’ajoutant à leur volonté de toujours plus de profits. Sous prétexte de transition environnementale, ils saccagent l’emploi et préfèrent aller s’installer dans les pays moins regardant socialement et écologiquement !

Nous sommes donc depuis près d’un an, dans une démarche revendicative avec nos organisations CGT concernées, professionnelles comme territoriales, en proximité jusqu’au national, pour peser sur le contenu de ces plans et les contrer en y portant nos revendications en matière sociale et environnementale.

Dans ce contexte, nous avons donc décidé d’organiser un débat public, avec des intervenants politiques, des experts et des syndicalistes CGT, le Mercredi 20 novembre 2024, à partir de 18H à la Salle Arthur Fleury à Gonfreville-l’Orcher (33, rue Maurice Thorez) sur le thème « Quelles industries chimiques en Vallée de Seine pour le progrès économique, social et environnemental ? », afin de mettre ces sujets sur la place publique, faire connaître nos revendications et pousser encore plus loin notre démarche syndicale pour les gagner.

Repère revendicatif