Libertés

Publié le 1 déc. 2020
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manif à cherbourg
le samedi 28 novembre plus de 10700 Normands se sont mobilisés dans de nombreuses villes normandes pour dénoncer  l’article 24 de la loi « sécurité globale » L’évacuation violente des migrants installés place de la République à Paris lundi 23 novembre et le passage à tabac de Michel Zecler, un producteur noir de musique, par trois policiers jeudi 26 novembre a renforcé la contestation contre l’article 24 de la loi « sécurité globale », qui pénalise la diffusion de l'image de policiers...

le samedi 28 novembre plus de 10700 Normands se sont mobilisés dans de nombreuses villes normandes pour dénoncer  l’article 24 de la loi « sécurité globale »

L’évacuation violente des migrants installés place de la République à Paris lundi 23 novembre et le passage à tabac de Michel Zecler, un producteur noir de musique, par trois policiers jeudi 26 novembre a renforcé la contestation contre l’article 24 de la loi « sécurité globale », qui pénalise la diffusion de l'image de policiers.

Les images ont été cruciales pour invalider la version des policiers

Or, dans l’affaire des violences policières commises contre Michel Zecler, les images ont été cruciales pour invalider la version des policiers, qui accusaient leur victime d’avoir tenté de « saisir leur arme ».

« Les violences policières ont eu un impact sur l’ampleur de la mobilisation. Les revendications, qui au départ se concentraient sur le retrait de l’article 24 de la loi “sécurité globale”, se sont élargies aux violences policières et aux attaques contre les droits fondamentaux (liberté de manifester, état d’urgence, etc.) », analyse Céline Verzeletti, secrétaire confédérale.

Aujourd’hui, la crise sanitaire est devenue une crise sociale et démocratique

La coordination doit se réunir ce lundi 30 novembre pour décider des suites à donner à cette mobilisation.

Repère revendicatif